Aya Suzuki - Manipulatrice, Mignonne, Rusée [Première Année]

Elève :

Nom : Suzuki
Prénom : Aya
Âge : 16 ans

Année ? Première

Caractère : Au premier abord, Aya est une jeune fille très mignonne, pure, innocente, incroyablement généreuse et gentille. Détrompez-vous ! C'est une vraie peste, prête à n'importe quoi pour parvenir à ses fins. Quand on croit être la personne la plus proche d'elle, capable de la comprendre, vous aurez tôt fait de comprendre qu'elle ne vous apprécie pas plus qu'une crotte de chien abandonnée sur le trottoir. Le pire est que cette démone arrive à entretenir une merveilleuse réputation malgré les pires tours qu'elle a pu vous jouer ; si vous essayez de faire comprendre à votre entourage ce qu'elle est réellement, en fin stratège, elle fondra en larmes en vous accusant de la détester et d'inventer les pires mensonges. Tous fondraient aussitôt devant son physique aussi mignon. Quand à votre sort, la jeune fille pourrait très bien vous infliger des punitions inimaginables, et les autres élèves prendraient de la distance avec vous, préférant rester du côté de la "douce Aya". On doit bien lui reconnaitre ça, elle est très maligne et rusée. Très lunatique, elle pourrait se montrer ignoble avec quelqu'un qui l'aurait énervée, pour le lendemain s'excuser en pleurant juste car elle pourrait finalement tirer quelque chose de ce quelqu'un. Ainsi, tous pensent qu'au fond, elle est très gentille malgré les tours qu'elle leur a joués. Très rancunière, elle n'oublie jamais les visages qu'elle n'apprécie pas, ah ça non ! La vengeance est un plat qui se mange froid, comme on dit. Si, au prix d'une coïncidence désagréable, elle avait une rivale au sujet de la popularité, elle la torturera tout en conservant sa propre réputation, éliminant la personne sans pitié, voire la plonger dans la dépression ou la faire changer d'établissement.

A cause de ce comportement, Aya n'a aucun ami, et cette solitude - dont personne ne se rend compte, car elle est toujours entourée d'innombrables admirateurs - ne la fait guère souffrir, habituée qu'elle est. Pour elle, dire la vérité est impensable : elle ne vit que dans le mensonge. Elle préfère rester distante avec les autres et ne jamais avouer ce qu'elle ressent pour de bon, de crainte d'être blessée mentalement. Effectivement, en entretenant des relations lointaines, elle ne craint aucune déception amicale ou amoureuse, et elle est très satisfaite de cela. Elle maitrise toujours l'expression de son visage, et, lorsqu'elle éprouve de la colère, elle restera toujours impassible - du moins si elle n'est pas seule avec son interlocuteur. Effectivement, il lui arrive de lancer les pires insultes, mais seulement si elle est absolument certaine qu'il n'y a personne dans les environs. Elle garde son calme dans absolument toutes les situations, même si on a l'impression qu'on peut lire en elle comme dans un livre ouvert. Pleurer sur commande, paraitre extrêmement peinée, arborer une expression naïve : ça, elle sait faire, très facilement ! C'est une élève modèle, et se fait également apprécier par ses professeurs, de telle manière qu'ils ont tendance à la protéger et à ne jamais rejeter la faute sur elle, même si c'est flagrant. La pitié est un sentiment qu'il lui est inconnu : quelqu'un en pleurs devant elle ne fait monter en elle aucune compassion, au contraire. Elle demeure très mystérieuse, et ne se connait pas vraiment elle-même. Elle ne le sait pas, au fond d'elle, elle n'est pas si cruelle, mais sans être gentille non plus. Elle a une volonté telle qu'elle en devient très têtue et n'abandonne jamais une tâche qu'elle a commencé.

Physique : Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? Aya, sans aucun doute ! Un démon dans un corps d'ange, voilà ce qu'elle est. De fins sourcils bien dessinés surmontent d'immenses yeux brillants d'un mauve hypnotique. En dessous, de fines lèvres d'un rose pâle soulignent un petit nez à la forme parfaite. De superbes cheveux châtains encadrent ce visage de rêve au teint pâle, atterrissant sur ses épaules avec légèreté. Une fine frange recouvre son front. Elle affectionne particulièrement les grand chapeaux en tissu, et en possède une véritable collection. Sa taille plus petite que la moyenne ne fait que raviver cette impression de "mignon". Elle est légère comme une plume, et cette silhouette fine s'est acquise sans aucun effort ! Niveau vêtements, elle porte tout ce qui est mignon, et déteste mettre des pantalons qu'elle trouve bien désagréables. Elle n'aime pas ce qui moule trop, sans pour autant adopter un style trop décontracté. Elle a une préférence pour les couleurs pâles, mais ne porte pas ce les valeurs sinistres telles que le noir, le blanc, le gris, et autres couleurs sombres, ou du moins juste un peu. Elle met toujours longtemps à choisir ses habits, et ne sort pas dehors si elle juge que sa tenue n'est pas parfaite, quitte à être en retard. Elle porte toujours une peluche pour renforcer sa réputation : un lapin bleu portant une couronne auquel elle a ajouté des rubans.

Histoire : Mais d'où cette peste tient-elle son caractère de chipie, à briser tous les cœurs sans pitié ? Tout commence dans une immense villa installée derrière un jardin aux dimensions titanesques, dans lequel sont plantés autant de végétaux que dans un parc, aux multiples couleurs. Une atmosphère apaisante y règne, et, aussitôt entré, malgré nos pires soucis, on se sent bercé par le doux pépiement des oiseaux. De nombreux jardiniers s'y affairent, chacun chargé d'une tâche spécifique à laquelle ils s'attellent courageusement sous le soleil cruel. La superbe maison est assez grande pour accueillir une pleine armée, mais seuls deux personnes y vivent, maintenant trois en comptant la nouvelle-née, sans compter les nombreuses femmes de ménage et tout le personnel. La jeune Aya est aussitôt prise en charge par une nourrice manquant cruellement d'argent, s'occupant de la petite à contre-coeur dans l'espoir de gagner un tant soit peu de sous. Le seul ordre que ses parents surchargés par leur travail lui ont donné : "éduquer leur fille à se conduire en vraie bourgeoise", même si le sous-entendu était : "dompter l'enfant non-voulue et la rendre autonome de manière à ce qu'elle ne soit pas toujours dans nos pattes".

La jeune femme, voulant faire de son mieux de manière à peut-être réussir à se faire augmenter, s'occupe aussitôt du bébé en la réprimandant à la moindre erreur. Rire et pleurer sont des actes généralement exécutés par tous les enfants en bas-âge ; ils lui sont strictement interdits. Elle ne croise que très rarement ses parents énormément occupés par leur travail, si bien qu'elle ne connait même pas leur nom. Aucun amour ne lui est apporté, et ce mot lui-même est abstrait pour le chérubin. Les années passent, d'abord en un véritable enfer, mais Aya grandit et comprend peu à peu ce qui lui est obligatoire ou interdit. Ne sourire seulement devant les invités, être toujours polie, ne pas porter de vêtements provocants, rester toujours pure et agréable. L'ennui s'installe alors, jusqu'à en devenir insoutenable. Elle voit bien par la fenêtre des enfants jouer dans la rue, des parents parler avec leurs progénitures, mais ceci n'est qu'un rêve inaccessible. Un beau jour, l'idée de commettre des farces pour rompre cette monotonie lui vient ; c'est à ce moment qu'elle devient la peste qu'elle est aujourd'hui. Manipuler son entourage lui est de plus en plus facile, même si ce n'est pas les larmes qui vont faire pitié à sa nourrice. Aussitôt, les farces s'enchainent, de plus en plus méchantes et bien faites. Elle commet des bêtises et rejette ensuite la faute sur sa nourrice, si bien que ses parents commencent à diminuer le salaire de celle-ci ; et encore nombreuses ruses contre les jardiniers et les femmes de ménage.
Mais seule.
Elle connait à présent par cœur tout le personnel, et éprouve le besoin de changer d'air, d'essayer d'envouter d'autres personnes ne la connaissant pas encore. A l'époque, ce n'est encore qu'un rêve, mais qui ne tardera pas à se réaliser à son entrée à l'académie d'équitation...

Mais avant tout cela, il y a une passion des chevaux qui s'impose. Comment aurait-elle pu pénétrer dans le pensionnat sans pratiquer l'équitation ? En réalité, depuis qu'elle a sept ans, on lui a imposé la présence d'équidés, sport très cher qui donnait une bonne image de leur fille aux voisins. Elle n'a pas mis longtemps à aimer énormément ces magnifiques animaux, et à les choyer, à être vraiment sincère avec eux contrairement avec les autres humains.

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